Mariage précoce et intérêt supérieur de l'enfant, deux concepts compatibles ?
La proposition de loi déposée en novembre dernier au Parlement turc visant à suspendre la « condamnation d’une personne pour agression sexuelle sur mineur si l’agresseur épouse sa victime » a relancé mondialement les débats relatifs au mariage d’enfants. Où se situe l’intérêt supérieur de l’enfant dans de telles pratiques ? Où placer la frontière entre protection contre les abus et droit à disposer de son corps ?