Une campagne contre la « banalisation » du tourisme sexuel

ECPAT France, la Fondation Scelles et le SESI ont lancé mardi dernier à Paris une campagne européenne destinée à prévenir le développement du tourisme sexuel à l’occasion des prochains événements sportifs mondiaux.

En tant que partenaire de la campagne, ECPAT Belgique a également assisté à l’évènement.

Tourisme sexuel impliquant des enfants et grands évènements sportifs

Tourisme sexuel impliquant des enfants et grands évènements sportifs

 

On le dit trop peu : les grands événements sportifs favorisent le développement du tourisme sexuel, notamment à l’égard des mineurs. Car les mouvements de population qui y sont associés créent un effet d’aubaine que les réseaux criminels ne manquent pas d’exploiter.

 

En présence de Claire Brisset, ancienne défenseure des enfants, et de membres de l’OIT (organisation internationale du travail), ces organismes se sont dits déterminés à lutter contre la « banalisation » du phénomène dans la perspective de deux prochains événements sportifs mondiaux, qui se dérouleront au Brésil : la Coupe du monde de football en 2014 et les Jeux olympiques d’été de 2016. L’initiative est aussi soutenue par le SESI, le service social de l’industrie du Brésil.

 

La campagne comporte plusieurs volets:

  • La sensibilisation et le signalement concernant tout particulièrement les professionnels du tourisme.

« Nous travaillons actuellement sur un livret de signalement en milieu hôtelier », a indiqué Philippe Galland, le directeur d’Ecpat France, évoquant également des encarts de prévention à destination des touristes (dans les hôtels, les taxis, les aéroports, etc.).

  • La répression impliquant une réelle coopération des États.

Elle doit s’appuyer sur le principe d’extraterritorialité. Outil majeur de lutte contre le tourisme sexuel, ce principe permet au pays d’origine de poursuivre un abuseur, même lorsque les faits ont été commis dans un autre pays.

 

Source: ECPAT France

 

Copyright ECPAT Belgique « Stop à l’exploitation sexuelle commerciale des enfants »