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Journée internationale des migrants: situation inquiétante pour les MENA

Cette année, le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides a enregistré 2.370 demandes d’asile de mineurs étrangers non-accompagnés (MENA) en Belgique. Ce qui représente presque 5 fois plus que le taux de demandes d’asile des MENA en 2014, soit un taux jamais atteint en Belgique depuis 2006. Et l’on sait d’ores et déjà que ce nombre ne va pas aller en diminuant.

 

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Les principaux mineurs étrangers non-accompagnés qui arrivent actuellement en Belgique proviennent d’Afghanistan (1376), de Syrie (436), d’Irak (181), de Somalie (98) et de Guinée (46). La plupart sont des garçons : 91.5 % pour 8.5 % de filles. Mais leur profil a changé et nécessite donc des réponses adaptées. Actuellement, de très jeunes enfants (parfois de moins de 12 ans) arrivent tous les jours en Belgique. Ils ont besoin d’un accompagnement adapté qui ne soit pas un accueil de type collectif.

Les enfants  victimes de la traite ne sont pas toujours identifiés comme tels alors qu’ils  devraient bénéficier d’un accompagnement spécifique à leur problématique. 300 jeunes étrangers non-accompagnés sont actuellement hébergés dans des centres pour adultes, sans accompagnement. L’absence d’un accueil adapté constitue un risque accru d’exploitation ou de violence sur la personne des enfants.

Il est donc urgent de faire des enfants réfugiés une priorité politique Par exemple, trouver des réponses adaptées aux enfants de moins de 12 ans (petite structure d’accueil ou familles d’accueil) et prévoir un accompagnement des familles au-delà d’une période de 3 mois. Il est nécessaire aussi d’identifier et d’accompagner les enfants victimes de la traite des êtres humains. La crise ne peut pas occulter les droits à la protection de ces enfants.

Source: UNICEF Belgique

Copyright ECPAT Belgique « Stop à l’exploitation sexuelle commerciale des enfants »

« Children’s Rights are Everyone’s Business », New York 2013

La Reine, en sa qualité de Présidente d’honneur d’UNICEF Belgique, a plaidé durant l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York, pour une prise en compte des droits de l’enfant dans la pratique quotidienne des entreprises, devant un parterre  de haut niveau composé de chefs  d’entreprises, d’experts du terrain et de défenseurs des droits de l’enfant.

La Reine Mathilde, Présidente d'honneur d'UNICEF Belgique

La Reine Mathilde, Présidente d’honneur d’UNICEF Belgique

Cette intervention clôturait deux journées de réflexion consacrées à l’analyse de l’impact positif et négatif que les sociétés privées peuvent avoir sur les droits de l’enfant et sur leur responsabilité dans le respect et la promotion des droits de l’enfant. La Reine participera également à la session organisée le 19 septembre par Global Compact Belgium sur le thème « Children’s Rights are Everyone’s Business » et au Sommet mondial de UN Global Compact, présidé par Ban Ki-moon, intitulé « Architects for a better World ».

Ces initiatives en faveur de l’engagement des sociétés dans la protection des droits de l’enfant réjouit particulièrement le réseau ECPAT, qui a inclus dès le début le secteur privé dans la lutte contre l’exploitation sexuelle commerciale des enfants.

 

Source: UNICEF

 

Copyright ECPAT Belgique « Stop à l’exploitation sexuelle commerciale des enfants »

Première Journée Internationale de la Fille

11 Octobre 2012 – À l’occasion de la toute première Journée internationale de la fille, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et ses partenaires se mobilisent pour mettre fin au mariage précoce– une violation fondamentale des droits humains aux répercussions dévastatrices pour ses victimes.

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Les futurs époux Faiz Mohamed, 40 ans, et Ghulam Haider, 11 ans © Stephanie Sinclair / VII

 

Avec pour thème « Ma vie, mes droits, mettre fin au mariage forcé », la Journée est marquée par une série d’événements qui se dérouleront aujourd’hui pour sensibiliser l’opinion publique internationale à cette question d’importance.

 

 

 

 

En partenariat avec les gouvernements, la société civile et les agences, fonds et programmes des Nations Unies, l’UNICEF pose actuellement les fondations d’un programme de lutte contre le mariage précoce. Rien qu’en 2011, les gouvernements de 34 pays ont pris des mesures sur les plans social et économique ou se sont dotées de législations appropriées.

L’éducation est une des stratégies les plus efficaces pour protéger l’enfant du mariage. Lorsque les filles sont scolarisées plus longtemps, un changement d’attitude peut également se produire en termes d’opportunités offertes au sein de leur communauté.

Selon l’UNICEF, près de 70 millions de filles âgées de 20 à 24 ans – soit environ une sur trois – se sont mariées avant l’âge de 18 ans, 23 millions d’entre elles avant l’âge de 15 ans. Au niveau mondial, 400 millions de femmes âgées de 20 à 49 ans, soit 40% de la population féminine mondiale de cette tranche d’âge, ont été mariées prématurément.

 

Source: hrea

 

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