Déclaration d’ECPAT sur la crise des réfugiés en Europe et le droit des enfants
Les crises et guerres récentes dans plusieurs pays, dont la Syrie, l’Afghanistan et l’Érythrée, ont conduit à l’arrivée de dizaines de milliers de réfugiés dans l’Union européenne depuis le sud de l’Europe et la Méditerranée. Parmi eux se trouve un nombre important d’enfants, dont certains sont séparés de leurs familles. Le réseau d’ECPAT International a publié une déclaration signée par 12 de ses membres à l’attention des instances européennes afin de renforcer la protection de ces enfants particulièrement vulnérables.
Copyright ECPAT Belgique « Stop à l’exploitation sexuelle commerciale des enfants »
3000 à 3500 arrivées de mineurs étrangers non-accompagnés (MENA) en Belgique en 2015. Une estimation donnée lors de la conférence de presse de la Plate-forme Mineurs en exil ce 21 octobre. En 2014, ils étaient 1700 à se présenter devant Fedasil. « On assiste à une augmentation et à un rajeunissement des MENA ces derniers mois » explique Katja Fournier, coordinatrice de la Plate-forme Mineurs en exil. Ces enfants, venant principalement d’Afghanistan, de Syrie, d’Irak et de Somalie, sont souvent exploités et torturés sur la route vers l’Europe. Pourtant, au 9 octobre il ne restait que 16 places dans les centres d’accueil Fedasil. La Plate-forme estime qu’il faudrait 120 à 150 nouvelles places par mois d’ici fin 2015 afin de prendre en charge ces enfants. Une réponse des autorités politiques est urgente au risque d’exposer ces enfants à une nouvelle exploitation : travail forcé, mendicité, prostitution, etc.
Facebook, Google, Microsoft, Twitter et Yahoo! ont rejoint l’initiative de l’Internet Watch Foundation, une association britannique qui combat la diffusion sur Internet de contenu pédopornographique.